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Florilège

Page 72 "Gianni jeta une échelle de corde et l'opération de montée à bord put commencer. Il n'y avait manifestement ni bléssés ni personne dont l'état empêchait le transport. Cela allait être simple et rapide. Le commandant resta sur le pont et observa les silhouettes qui, les unes après les autres, s'extrayaient de leur canot et s'agrippaient avec rage à l'échelle qui allait les sauver. Pour un instant encore, il n'y avait que cela. Dès qu'ils auraient tous pris pied à bord, il allait devoir redevenir le commandant italien d'un navire d'interception. Il aurait voulu que cet instant s'étire eternellement, que ce soit cela son métier: une quête dans la nuit à la rechercche d'embarquations perdues."

Page 183 "Je cours. Je dévale la colline en serrant mon échelle. Je n'en reviens pas que nous soyons si nombreux. Je dépasse des hommes qui soufflent comme moi, avec la même rage. Je cours. Je vais vite. je suis jeune. Il faut se frayer un passage dans la foule. Tout le monde a les yeux rivés sur la barrière . Les gardes espagnols ont réalisé maintenant. Ils hurlent dans la nuit. Que disent-ils? Est-ce qu'ils nous ordonnent de nous arrêter? Rien ne nous arrêtera."

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